Aucun journaliste européen n'a aussi bien connu Hollywood, le Hollywood de la grande époque, que J. v. Cottom. Dès l'immédiat après-guerre et durant près de quarante ans, il a fréquenté, chaque année, lors de séjours prolongés, les plus grandes stars. Toutes les portes lui étaient largement ouvertes et les studios les plus jaloux de leurs secrets l'admettaient sur leurs plateaux.
A Hollywood, il a connu tout le monde, vedettes, producteurs, réalisateurs. Il y eut, pendant vingt ans, un grand ami. Cet ami, c'était le magicien du cinéma américain, Walt Disney, l'homme qui a recréé l'éternelle poésie, par des images animées projetées sur un écran. Année après année il a reçu J. v. Cottom en ami et jusque dans sa propre maison, en famille. Il lui a confié ses secrets et ses rêves. Ses rêves de grand poète et de grand enfant - n'est-ce pas la même chose ? - qui usa du langage du vingtième siècle, le cinéma, pour faire don à l'humanité du précieux trésor que d'autres, avant lui, lui avaient déjà apporté. Ils s'appelaient Jean de La Fontaine, les frères Grimm, Andersen,...
Aussi, ce livre que J. v. Cottom consacre à son mai Walt Disney n'est-il pas un livre comme tous les autres qui ont pris comme sujet les magiciens du dessin animé. C'est un livre qui va au-delà du miroir. Il fait découvrir un Walt Disney tel que J. v. Cottom l'a connu et tel qu'on ne le connaissait pas jusqu'ici. |